Chantiers infrastructures
Les grands travaux en cours au port de Casablanca répondent au double objectif d’un développement continu de ses activités et d’une intégration harmonieuse dans l’environnement urbain. Une meilleure connectivité, à travers l’intensification des liens entre les terminaux portuaires et les plates-formes logistiques du pays, et des trafics portuaires à rotation rapide (conteneurs et roulier), y contribuent de manière décisive.
Avec ce projet, Casablanca entend potentialiser son positionnement géographique et la forte affluence le long de ses côtes et répondre ainsi à la forte demande en réparations de navires couplée à une saturation de l’offre, aux Iles Canaries en particulier. Grâce à ses nouveaux équipements et à ses trois quais d’armement, le futur chantier naval atteindra une capacité de traitement de 22 unités par an pour la forme de radoub (bassin qui permet l'accueil de navires et leur mise à sec pour leur entretien), de 400 à 470 bateaux pour le portique à sangles (450 tonnes) et de 6 navires moyens simultanément pour la plateforme élévatrice (5000 tonnes). Au-delà de ses infrastructures, le nouveau chantier naval garantira une gestion efficace, (entrées et sorties des navires, temps de prise en charge, temps de traitement, développement d’une interface unique et visible…) et proposera une offre de services compétitive (qualité, diversité et prix des prestations…). Ce projet est doté d’un budget de 690 millions MAD.
Consistance des travaux :
- ◊ Dragages – Déroctages aux côtes à 8 m de profondeur du bassin et à 10 m de profondeur de l’emprise du futur élévateur à bateaux ;
- ◊ Souilles et assises des murs de quai ;
- ◊ Dragages – Déroctages à la côte 9,80 m de profondeur pour fondation de la forme de radoub ;
- ◊ Dragages dans l’emprise des terre-pleins du chantier naval ;
- ◊ Réalisation d’un quai à 8,7 m de profondeur ;
- ◊ Réalisation d’un portique à sangles ;
- ◊ Réalisation des quais de liaison ;
- ◊ Réalisation d’une forme de radoub à 7,1 m de profondeur, d’une longueur de 240 m et une largeur de 40 m.
Coût du projet : 830 millions MAD HT.
La capitale du Royaume doit développer son infrastructure portuaire et répondre ainsi à une demande croissante, quantitative et qualitative. En effet, si la ville de Casablanca reçoit 250 000 croisiéristes par an, elle ne dispose pas d’un terminal permettant de les accueillir dans les meilleures conditions. D’une capacité d’accueil annuel de 350 000 croisiéristes, le nouveau terminal sera adossé à la jetée Moulay Youssef et pourra accueillir des navires de 350 m de longueur et 45 m de largeur, avec une profondeur de 12 mètres. Il est prévu également d’aménager un bassin de stationnement de navires ainsi qu’un quai d’une longueur totale d’environ 665 m. Ce projet ambitieux, en phase avec la Vision touristique 2020 fera de Casablanca une destination phare du tourisme de croisière.
Consistance des travaux :
- ◊ Les travaux de dragage de la souille de fondation du quai et du bassin adjoint ;
- ◊ Les travaux de démolition d’éléments divers de l’ancien poste pétrolier (bollards, ducs d’albe et respective passerelle d’accès, bordure de quai, etc.) ;
- ◊ La réalisation d’un nouveau quai en caissons, d’une longueur de 665 m et une côte de service à 12 m de profondeur, incluant les accessoires de quai (bollards, échelles de sécurité, défenses) ;
- ◊ La réalisation du terre-plein entre le nouveau quai et la digue existante ;
- ◊ La réalisation d’une fosse de drainage entre le nouveau terre-plein et la digue, et d’un mur de garde en béton pour protection contre les franchissements ;
- ◊ Le remblaiement de nouveau terre-plein (remblai terrestre) jusqu'à la côte (5 m linéaire);
- ◊ Réalisation de terre-pleins sur une superficie de 11 ha environ.
Coût du projet : 379 millions MAD HT.
Le projet « Wessal Casablanca Port » qui porte sur le site de l’ancienne médina et de son littoral implique des modifications profondes dans les infrastructures portuaires actuelles, notamment la construction d’un nouveau port de pêche, plus vaste, plus moderne et faisant partie intégrante du nouvel environnement urbanistique.
Doté d’un plan d’eau de 12 hectares environ et de terre-pleins de 7, 6 hectares, il offrira des locaux d’une superficie doublée par rapport au port actuel, aussi bien aux armateurs qu’aux canotiers. Le projet nécessitera un investissement de 630 millions MAD.
Consistance des travaux :
- ◊ Récupération des enrochements du talus externe de la desserte actuelle du port de Casablanca au niveau de l’emprise du nouveau port ;
- ◊ Récupération jusqu’à la côte d’un mètre linéaire environ des enrochements du talus externe en enrochements naturels avec sous-couche de la digue Moulay Slimane au niveau de l’emprise du nouveau port ;
- ◊ Récupération de la protection en blocs artificiels (tétrapodes & BCR) des têtes de rejet et de la digue Moulay Slimane et des tétrapodes de clôture actuelle ;
- ◊ Réalisation d’une digue principale d’une longueur de 665 m linéaires ;
- ◊ Réalisation d’une digue secondaire d’une longueur de 500 m linéaires ;
- ◊ Dragage du chenal, des bassins, des souilles des ouvrages et l’emprise des terre-pleins ;
- ◊ Réalisation d’un quai à -5,00 hydro pour le débarquement des bateaux de pêche, d’une longueur totale de 325 m linéaires ;
- ◊ Réalisation d’un quai à -3,00 hydro, d’une longueur totale de 145 m linéaires ;
- ◊ Réalisation de cavaliers de protection des terre-pleins d’environ 1000 m linéaires ;
- ◊ Réalisation des appontements flottants pour l’amarrage des barques d’une longueur totale de 240 m linéaires ;
- ◊ Equipement des quais en bollards, défenses, organeaux et échelles de sauvetage ;
- ◊ Réalisation d’un plan incliné de 70 m linéaires de longueur pour la mise à sec et la mise à flot des barques ;
- ◊ Réalisation de terre-pleins sur une superficie de 11 ha environ.
Coût du projet : 573 millions MAD HT.
Consistance des travaux du projet de déviation des ouvrages de rejet :
- ◊ La réalisation du modèle réduit en cuve à houle ayant pour objet :
- - L’examen de l’écoulement du rejet au niveau de la sortie dans les conditions minimales et maximales de houle et de marée ;
- - L’examen de la pénétration de la houle à l’intérieur du dalot dans les conditions extrémales et pour les différents cas de débits disponibles.
- ◊ La démolition des ouvrages en béton et béton armé existants ;
- ◊ Le prolongement du dalot collecteur phosphate de section 2,5 x 3 ,2 m sur 73 m linéaires ;
- ◊ La réalisation de l’ouvrage d’interception en béton armé des collecteurs DCO et phosphate de dimensions 15 x 11 x 5.70 m ;
- ◊ La réalisation du dalot en béton armé d’interception et d’évacuation de section de 4 compartiments de dimensions de 3 x 3,1 m sur un linéaire de 355 m ;
- ◊ La réalisation des regards et trappes de visite sur dalots ;
- ◊ La réalisation de la tête de rejet dans la mer avec les ailes en béton pour butée du talus.
Coût du projet : 53 millions MAD HT.
L’extension de la desserte nord a pour objectif principal de fluidifier le trafic du port et des zones avoisinantes. Elle permettra également d’améliorer les conditions de circulation des principales voiries mitoyennes, en détournant le trafic de marchandises qui emprunte à ce jour l’artère de la route côtière. Les travaux consistent principalement en la réalisation de 4,5 Km de route, d’ouvrages de protection et d’aménagements divers associés, pour un montant de 489 Millions MAD.
Consistance des travaux :
La réalisation d’une route allant de la desserte nord du port de Casablanca jusqu’à la route côtière de Casablanca Mohammedia (RR322) sur une longueur d’environ 4,5 Km. Les travaux comprennent :
- ◊ La réalisation des ouvrages de protection et terrassements (remblai hydraulique et terrestre) ;
- ◊ La réalisation de la chaussée ;
- ◊ Des aménagements divers.
Coût du projet : 489 millions MAD HT.